Pendant plusieurs jours, Robert,
Heinrich et Jean se font discrets tout en passant le plus clair de
leur temps dans les lieux publics de Bourgentin. Le but est de
laisser traîner ses esgourdes et d'essayer de repérer les
mécontents les plus véhéments du régime d'Occupation.
Si Heinrich éveille la suspicion des
locaux et ne parvient pas à se renseigner sur les revendications des
habitants de la ville, Robert a plus de succès et se rend compte que
les gens grognent contre les Nazis qui contrôlent la région.
Personne ne semble pourtant sur le point de prendre les armes mais la
haine de l'envahisseur est là.
Jean quant à lui rencontre trois jeunes qui gueulent plus fort que les autres : Gaston, Jean-Jacques et Auguste. Il se rapproche d'eux en leur payant des coups à boire dans l'un des bars de la ville. Il traîne ensuite avec eux pour s'assurer de leur volonté d'en découdre avec les allemands.
Jean quant à lui rencontre trois jeunes qui gueulent plus fort que les autres : Gaston, Jean-Jacques et Auguste. Il se rapproche d'eux en leur payant des coups à boire dans l'un des bars de la ville. Il traîne ensuite avec eux pour s'assurer de leur volonté d'en découdre avec les allemands.
Parallèlement, Elsa, la secrétaire du
Domaine du Bourg qui travaille pour l'administration ennemie, propose
à Jean de devenir le chauffeur du nouveau Major Nazi qui doit se
rendre à Paris pour une réunion et a besoin d'un bon conducteur
pour se rendre dans la capitale française occupée.
Le jeune résistant accepte. Escorté
par des motards et une "kubelwagen" chargée de soldat,
tout se passe bien jusqu'à son arrivée dans la ville lumière où
la voiture du Major emboutit un autre véhicule à une intersection.
Le gradé allemand est furax contre Jean. Il lui demande de s'occuper
des réparations de l'automobile pendant qu'il se rend à sa réunion.
Il prend la place d'un des soldats présents dans la "kubelwagen",
laissant ce dernier en compagnie de Jean qui doit gérer la
situation. Un dépanneur est appelé sur les lieux ; malheureusement,
la voiture n'est pas réparable dans l'immédiat. Finalement, il est
décidé de la remorquer jusqu'à Bourgentin où les mécaniciens
germaniques s'en occuperont. Un détour par le quartier général des
forces allemandes à Paris pour avertir par message que le Major
devra rentrer avec un autre véhicule et un autre chauffeur et Jean
et son superviseur retournent dans la campagne normande.
Elsa est en colère contre Jean et
inquiète pour sa position. Leur relation en prend un coup.
Peu après son retour, le trio de
résistants retrouve Marcel dans leur planque. Comme le Major doit
bientôt revenir de Paris, ils décident d'attenter à la vie du
gradé Nazi. Le plan est de faire sauter le pont à l'est de
Bourgentin au moment où l'escorte revenant de la capitale passera
dessus. Pour les aider dans leur tâche, ils décident de recruter
les jeunes rencontrés quelques jours plus tôt.
Jean se charge de les réunir et de leur dévoiler toute l'entreprise le concernant. Gaston, Jean-Jacques et Auguste sont plus que motivés pour rejoindre le groupuscule.
Jean se charge de les réunir et de leur dévoiler toute l'entreprise le concernant. Gaston, Jean-Jacques et Auguste sont plus que motivés pour rejoindre le groupuscule.
Grâce à Elsa, l'horaire approximatif
du retour du Major est connu. Le groupe de résistants se réunit sur
les berges de la rivière Songe, non loin de leur planque. Avec les
explosifs qu'ils ont récupérés quelques jours avant, ils
descendent jusqu'en barque sous le pont ciblé. L'embarcation ne peut
contenir les 6 hommes : Jean, qui a fait assez de dégâts comme ça,
et Auguste, un peu moins courageux que ses camarades, décident de
rentrer chez eux.
L'installation du traquenard a l'air de se passer sans problème. Armés, tout le monde se place de manière stratégique afin de couvrir leur retraite par bateau une fois le pont en ruine.
Finalement, les phares de plusieurs véhicules apparaissent sur la route, sur la berge Est de la rivière. Le son particulier d'une moto parmi les bruits de moteurs des autres véhicules font penser à Heinrich et ses compagnons qu'il s'agit bien du Major et de ses hommes.
Alors que le motard et la voiture de
luxe aux fanions Nazi abordent la structure de pierre, le vétéran
allemand appuie sur le détonateur. Malheureusement, rien ne se
passe. Il doit s'y reprendre une seconde fois pour finalement faire
voler en éclats le pont et ceux qui se trouvent dessus. Mais le
temps de latence a permis à la moto et au Major de passer presque
sans encombre la rivière. La bonne nouvelle pour les résistants est
que la "kubelwagen" chargée de soldats gît sur le dos, en
flamme,s sur la rive d'où elle venait.
Le motard de tête, une fois ses esprits repris, fait demi-tour vers le lieu de l'attentat. Une fois assuré que le Major n'est pas blessé, il se précipite, mitrailleuse à la main, vers le cours d'eau pour l'inspecter.
Robert et ses frères d'armes décident de fuir le théâtre des opérations. Mais le soldat allemand, qui les remarque dans la nuit à la lueur des flammes du véhicule détruit, ouvre le feu avec sa MP-40.
Le motard de tête, une fois ses esprits repris, fait demi-tour vers le lieu de l'attentat. Une fois assuré que le Major n'est pas blessé, il se précipite, mitrailleuse à la main, vers le cours d'eau pour l'inspecter.
Robert et ses frères d'armes décident de fuir le théâtre des opérations. Mais le soldat allemand, qui les remarque dans la nuit à la lueur des flammes du véhicule détruit, ouvre le feu avec sa MP-40.
Heinrich, Robert, Gaston et
Jean-Jacques ont le temps d'embarquer sur leur bateau et répliquent
à la menace ennemie avec leurs propres armes. Dans le barque, c'est
la confusion ! Sans couverture, et faisant tomber leurs rames à
l'eau, le groupe ne doit sa survie qu'au manque de courage de leur
opposant qui préfère rester à l'abri, tirer au hasard et éviter
de se retrouver exposé aux balles des résistants. Même sa
tentative de les atteindre avec une grenade échoue. Finalement,
Heinrich et les autres arrivent à s'éloigner suffisamment sans que
personne ne soit blessé à bord de l'embarcation.
Ils savent que les allemands vont
réagir et certainement plutôt rapidement. Ils tentent de camoufler
le bateau et les armes qui sont en leur possession dans le marécage
où ils se cachent d'habitude. Puis tout le monde retourne chez soi
discrètement.
Le lendemain, le bruit court dans
Bourgentin. Les allemands ont été attaqués, le pont de l'Est est
détruit. En réaction les troupes qui stationnaient au Domaine du
Bourg ont ratissé la plaine Noyée. Elles ont trouvée la planque,
sans personne à l'intérieur, mais se sont saisies de la radio, des
armes, et des munitions qui y étaient entreposées.
Si le premier assassinat sur le Major Graussam avait été interprété comme un acte isolé, il est clair cette fois, autant pour l’état-major allemand que pour les habitants de Bourgentin, que des hommes ont pris les armes contre l'occupant et comptent bien lui faire payer ses exactions. Si une partie des Bourgentins a peur des représailles et regrette la perte de la route de l'est, la majorité voit dans cet acte une lueur d'espoir face à l'oppresseur Nazi... à suivre.
Si le premier assassinat sur le Major Graussam avait été interprété comme un acte isolé, il est clair cette fois, autant pour l’état-major allemand que pour les habitants de Bourgentin, que des hommes ont pris les armes contre l'occupant et comptent bien lui faire payer ses exactions. Si une partie des Bourgentins a peur des représailles et regrette la perte de la route de l'est, la majorité voit dans cet acte une lueur d'espoir face à l'oppresseur Nazi... à suivre.
Bigyo'Commentaire du MJ : la partie a été mouvementée. Elle a également permis de réfléchir sur la création d'options supplémentaires d'un point de vue mécanique ludique qui seront rajoutées à "Sabotage".
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